Katia Sanchez : l’art du pull joyeux et responsable
- benedictehallion
- 11 juin
- 2 min de lecture
Dans l’univers feutré de la maille consciente, Katia Sanchez fait figure de pionnière moderne. Après avoir cofondé Des Petits Hauts en 1999, elle trace désormais sa route, engagée pour une mode colorée, éthique et naturelle.
Une quête du "pull qu'on garde"
Le credo de Katia ? “Moins mais mieux”. Chaque modèle est pensé pour durer — avec des matières soigneusement choisies, de la première à la dernière maille. Elle puise dans ses voyages, notamment en Inde, une prise de conscience forte : entre beauté et pollution, il fallait réinventer la maille autrement .
Matières haut de gamme & démarche éco-responsable
Pour ses créations, Katia privilégie le mohair SuperKid et la soie, ainsi que le coton bio. Les produits sont fabriqués près de Venise, dans l’atelier familial de Marzia, ou au Portugal. Résultat : des mailles ultra-douces, respirantes, sans boulochage. Katia visite les élevages de chèvres angora en Dordogne, les filatures en Italie, et les ateliers de tricot à Paris, pour assurer un sourcing clair et sincère. Elle veille au respect des animaux, des parcours de vie, et de la planète.Pour ne pas surproduire et utiliser inutilement les ressources de la planète, ses pulls et gilets sont fabriqués en précommande, ou en très petites quantités.
Des couleurs comme antidote au blues
Les pièces de Katia sont résolument joyeuses. Multicolores, rayées, parfois graphiques. Elles insufflent une dose de bonne humeur, comme un remède textile à la morosité ambiante.
Au-delà des vêtements, Katia propose des patrons, pelotes et ateliers DIY pour transmettre le plaisir du tricot. Son ouvrage Tricot Joyeux, co-écrit avec Raphaëlle, invite à créer soi‑même sa maille « bonne humeur ». Une belle manière de cultiver la slow-fashion tout en se reconnectant à l’essentiel.
La marque Katia Sanchez est un véritable manifeste pour une mode chaleureuse, respectueuse et durable. Dans ses mailles, on retrouve une passion assumée pour les couleurs, une exigence éthique, et une envie sincère de transmettre un peu de cette joie autour d’un DIY collectif.
À retrouver ici.
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