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Virginie hucher, quand la danse de la nature devient peinture

Dernière mise à jour : 24 juin

À la frontière du corps et de l’univers, de la performance et du tableau, Virginie Hucher crée une œuvre sensorielle, immersive et profondément poétique. Basée en Picardie, l’artiste bouscule les codes de la peinture traditionnelle en insufflant à son travail la force du mouvement. Un souvenir fou de sa vie de danseuse, que l’on sent vibrer dans chaque forme.


Crédit photo : Virginie Hucher




Danser pour peindre : une gestuelle qui commence dehors


Dès ses débuts, Virginie retire la peinture du studio pour la déposer sur des supports vivants : sable, neige, terre ou eau. Armée d’un bâton, elle esquisse des formes géantes, reliques éphémères dignes des lignes de Nazca. Capturées en vidéo ou photo, ces chorégraphies deviennent la base de ses peintures, œuvres abstraites en dialogue avec les éléments.Son travail repose sur trois piliers : la nature, le corps, le vivant. Influencée par le taoïsme, elle joue sur la notion de vide et de plein, où l’énergie circule. Ses formes organiques évoquent la mémoire élémentaire de la planète.


Couleurs terreuses, pigments essentiels


Dans son « laboratoire chromatique » (son atelier ouvert sur la forêt), Virginie travaille la palette naturelle : ocres, jaune, vert, terracotta, blanc. Chaque teinte naît d’un lien direct avec la lumière qui danse à travers les feuilles, et les textures de la matière organique. 


Peintre par excellence, Virginie ne s’arrête pas à cet art là. Sculpture, céramique abstraite (« Botanica »), dessin, performance… ses médiums se répondent. Sa série céramique capture d'ailleurs le mouvement avec tact, avec des volumes sobres et respirants.



Une invitation à contempler le vivant


Installée entre forêt et prairie, l’artiste œuvre en symbiose avec la vie qui l’entoure. Son atelier est un tiers-lieu créatif, un terrain d’expérimentation écologique : pas d’art aseptisé, mais un dialogue réel avec les éléments. Énergie végétale, animalité douce ou minéralité brute nourrissent ses formes.


L’œuvre de Virginie est une invitation à ralentir, à percevoir la matière comme une vibration. Ses expositions, de la Somme à Los Angeles, évoquent un monde où l’âme dialogue avec le geste, où la peinture est un rituel, où chaque trait est une respiration du monde qui vibre.


À découvrir ici.

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